Les amis du musée historique du lycée Hoche

Praxinoscope

Photographies

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Vue d'ensemble du praxinoscope
Vue d'ensemble du praxinoscope

Caractéristiques

Dimensions (en cm) Matériaux Constructeur, auteur Date de construction Date d'entrée au lycée Hoche Etat de l'objet Classement M. Guillou Date de la page internet
diamètre 22 ; hauteur 22 laiton, verre, acajou, papier Grosjean, Versailles 1890 fin XIXème siècle bon O039 27/02/2014

Fonction

Le praxinoscope permet de donner l’illusion du mouvement.

Description

Une bande interchangeable de douze dessins, représentant les phases successives d’un mouvement, est disposée à l'intérieur d'un tambour qui tourne autour d'un axe lié au pied-support. Émile Reynaud (1844-1918) a placé à l'intérieur du tambour, à mi-distance entre la bande et l'axe, un cylindre à facettes sur lequel sont disposés douze miroirs. Cette « cage de miroirs » tourne en même temps que le tambour et la bande à animer. Chacun des miroirs reflète l’un des douze dessins de la bande (celui qui lui fait face). La réflexion de ce dessin se produit exactement sur l'axe, de sorte qu'au cours de la rotation de l’appareil les images réfléchies des douze images de la bande se substituent les unes aux autres sans quitter le centre de l’appareil. La perception de l’animation produite à l’intérieur de la « cage de miroirs » se fait sans obturation : elle est donc parfaitement lumineuse et visible des deux yeux (contrairement aux dispositifs utilisant des obturateurs à fente).

Histoire et anecdotes

Le système a été breveté en 1877.